Qui sommes-nous ?
par

Principes de la CLA
La CLA regroupe les militant-e-s anarchistes du département de l’Ain qui œuvrent pour l’avènement du communisme libertaire.
Nous luttons contre le capitalisme sous toutes ses formes : libéralisme, social-démocratie, « socialisme » d’État ne sont que des variantes d’un même mode d’exploitation des humains par les humains.
Nous luttons contre toutes les injustices inhérentes au capitalisme. La soumission de l’espèce humaine aux impératifs du profit conduit en effet :
à l’exploitation de la plus grande partie de l’humanité par une minorité ;
à l’aliénation consumériste des individus par la création de faux besoins ;
à la destruction irresponsable des ressources naturelles.
Nous luttons contre toutes les injustices dont le capitalisme est la forme la plus achevée. D’autres formes de domination des humains par les humains ont précédé le capitalisme. Ce dernier les a perpétuées. Il serait illusoire de chercher à les combattre sans s’attaquer à l’organisation capitaliste des rapports sociaux :
L’État est une institution qui concentre entre les mains d’une minorité les pouvoirs de décision et de coercition. Sous couvert de représenter l’intérêt général, il a toujours été au service d’une classe dominante et est actuellement au service du capital. Notre lutte anticapitaliste ne peut être qu’une lutte anti-étatique.
Le patriarcat a préexisté au capitalisme. Celui-ci, malgré les luttes menées depuis plus d’un siècle, reproduit la domination de l’homme sur la femme : travailleuse sous-payée, esclave domestique, objet sexuel, la femme subit une double exploitation que nous combattons. La lutte contre toute forme d’exploitation implique la lutte pour l’égalité entre les sexes.
Le capitalisme divise les êtres humains et les peuples pour assurer son pouvoir. Nous combattons toute forme de discrimination au nom de l’unité de l’espèce humaine.
Nous combattons l’aliénation religieuse sous toutes ses formes. Toute religion vise à exercer un pouvoir spirituel, prône la soumission et impose un ordre moral incompatible avec l’émancipation de l’humanité. Quand elle en a la possibilité, elle vise même à exercer un pouvoir politique.
Nous œuvrons au contraire pour l’avènement du communisme libertaire.
La société communiste libertaire sera telle que celles et ceux qui la construiront la feront et nous n’avons pas à la définir a priori. On peut néanmoins en poser les grands principes :
Une organisation collective de la production et de la distribution
Cette organisation suppose : l’abolition du salariat ;
une autogestion de la production et de la distribution par l’ensemble de la population ;
une production orientée vers la satisfaction de tous les besoins de l’humanité et non vers la recherche du profit ;
une distribution régie par le principe « à chacun-e selon ses besoins ».
Une organisation non-étatique de la société
Cette forme d’organisation est indissociable :
de la démocratie directe : les décisions doivent être prises collectivement dans les communes de base (quartiers, villages, lieux de production) ;
du fédéralisme libertaire : les décisions doivent être coordonnées par des délégué-e-s soumis-e-s à un mandat impératif et révocables à tout moment
Nos moyens d’action sont en cohérence avec nos objectifs
Pour construire le communisme libertaire, nous adoptons des moyens d’action qui préfigurent la société que nous voulons construire. C’est pourquoi, nous refusons : toute hiérarchie organisationnelle ;
tout compromis de classe ;
et nous prônons : l’action directe du peuple contre la délégation de pouvoir et l’électoralisme ;
l’auto-organisation des luttes dans les collectifs et dans les syndicats ;
la diffusion des idées libertaires par l’éducation populaire.
Notre organisation
Les militant-e-s de la CLA : partagent les principes énoncés ci-dessus ;
versent une cotisation.
Les décisions se prennent en assemblée générale, si possible au consensus. À défaut de consensus, la majorité des deux tiers des personnes présentes ou représentées est suffisante.
Les militant-e-s de la CLA font vivre le journal et le site.
Nul(le) ne peut s’exprimer au nom de la CLA sans avoir été mandaté par l’assemblée générale.
Les militant-e-s de la CLA ne sont pas tenu-e-s d’appliquer les décisions avec lesquelles ils ou elles seraient en désaccord, mais n’y font pas obstacle.